Oshogatsu – ou la fête la plus importante du Japon
Oshogatsu – le nouvel an – est une fête très riche en
tradition au Japon. Déjà quelques jours avant le 31 décembre, la famille se
réunit pour nettoyer la maison profondément. Le nouvel an doit être reçu en
propreté afin que les dieux apportent du bonheur dès la première heure de la
nouvelle année. Ainsi, toute la famille prend aussi un bain le 31 décembre.
A cette date, on mange
traditionnellement du soba (pâtes en farine de sarrazin). A minuit,
toute la famille se met en route vers le sanctuaire local afin d’honorer les
dieux et de prier pour le bonheur de la nouvelle année (hatsumode). Les
gens ramènent la décoration du nouvel an qu’ils ont achetées il y a un an, et
la brûlent dans un feu sur le terrain du sanctuaire. Ainsi, ils laissent
derrière eux l’ancienne année et se tournent vers la nouvelle en achetant une
nouvelle décoration pour leurs maisons. Cette décoration est accrochée à la
porte d’entrée pendant la première semaine de la nouvelle année. La décoration,
qui se compose en général d’une mandarine et d’une carpe montées sur une shimenawa
(corde tressée), est symbole de pureté et a pour but d’empêcher les mauvais
esprits d’entrer dans la maison. Au sanctuaire, on sonne la grande cloche
devant le reliquaire en priant.
A la maison, on mange tous
ensemble en famille une soupe sucrée avec des gâteaux de riz (ozoni) et
un mélange de spécialités japonaises (osechi ryori). Puis tôt le matin
du 1 janvier, on se lève pour regarder le premier levant du soleil de la
nouvelle année (hatsuhinode).
Comme les trois premiers
jours de la nouvelle année sont des jours fériés au Japon, il y a beaucoup de
gens qui profitent de ce temps libre en visitant leurs proches et leurs amis.