Les baleines, sont-ils encore à sauver?

Cette semaine, une fois de nouveau, les Japonais ont montré qu´ils ont la tête dure et qu´ils s´en fiche des critiques et des manifestations d´autres pays quand il s´agit de la « défense » de leur culture et de leurs traditions.

Pas surprenant donc, que la viande de baleine soit déclarée comme spécialité traditionnelle japonaise qui ne doit pas manquer sur aucune assiette…déclaration interne !!!

Officiellement désormais, les baleines sont « seulement » chassées et tuées pour la recherche et le développement, donc pour des raisons scientifiques….et le jour après la chasse, le restaurateur d´à côté recommande à ses clients du bifteck de la baleine, et le maître de sushis se félicite de ses compositions de nigiri à la baleine. Le soir, la mère japonaise surprend sa famille avec un dîner à la baleine, pendant que les chasseurs sont déjà en train de planifier la prochaine chasse.

La consommation de la viande de baleine au Japon, désormais, s´est dégradée des plus en plus depuis la fin de la deuxième guerre mondial, où elle était encore à 50% de la consommation totale de viande. Par conséquence, les entrepôts frigorifiques débordent avec de la viande de baleine, et plusieurs campagnes ont déjà été lancées pour réanimer les citoyens japonais à la consommation plus régulière et plus grande. Ils appellent à l´observation des traditions des ancêtres en renforcent le respect et l´hommage qu´il faut apporter aux coutumes du pays.

Ce n´est donc pas étonnant d´entendre des réponses des jeunes japonais à la question s´il soutiennent la chasse et la consommation des baleines : « Oui, bien sur, puisque mes parents et mes grands-parents en mangent aussi ! » ou bien « Oui, parce que c´est une tradition japonaise ! »

Telle est l´argumentation qui ne cessera jamais si les défendeurs continuent leurs campagnes et s´ils distribuent gratuitement de la lecture qui glorifie la chasse de baleines et proclame les chasseurs des nouveaux héros de la société japonaise.

Ainsi, aussi les actions de Greenpeace contre des bateaux de chasse et les conférences et déclarations internationales continueront de rencontrer des oreilles sourdes au sein du gouvernement Japonais.