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le monde japonais de Steffi
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16 mai 2007

Houla, c’est le stress récemment ! Ben,

Houla, c’est le stress récemment ! Ben, finalement un mariage ne se prépare pas dans un rien de temps…
Donc, voici est un nouveau conte de fées pour vous divertir, pendant que moi, je continue les préparations ! A + !!

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Le piaf avec la langue coupée en deux

(traduction libre par steffikuma)

Il était une fois un vieil homme et une vieille femme. Tous les jours, le vieil homme allait dans la montagne afin d’y chercher du bois de chauffage. Sa femme lui préparait toujours son déjeuner qu’elle mettait dans une boite. Dans la montagne, le vieil homme accrochait cette boite à une branche et commençait son travail.
Un jour, à midi, le vieil homme dénoua le tissu dans lequel était emballé la boite, l’ouvrit et fut étonné. Le repas était perdu, et à la place duquel, il y avait un piaf dedans. Celui-ci s’était endormi ayant mangé tout le déjeuner. Comme le piaf était très mignon, le vieil homme le ramena à la maison.
Le vieil homme et le piaf étaient bientôt de bons amis et allèrent partout ensemble. Pendant le travail comme pendant le repas, le piaf ne cessait jamais de voler autour du vieil homme ou de s’asseoir sur ses épaules. Le vieil homme aimait beaucoup le petit piaf. Il l’appelait « oisillon » et jouait souvent avec lui pendant des heures entières.
Un jour, le vieil homme alla dans la montagne sans son Oisillon. La vieille femme prépara du varech et puis alla à la rivière afin de laver des vêtements. Comme le varech était le repas préféré de l’oisillon, il décida d’en manger un peu. Mais le varech était si bon que le piaf ne pu résister et mangea tout, ne laissant qu’une assiette vide, bien qu’il sache que la vieille femme serait très fâchée.
Quand la vieille femme rentra de la rivière et vit que son varech avait disparu, elle se fâcha beaucoup.
« Qui a mangé mon varech ? » se demanda-t-elle et puis regarda Oisillon, dont le bec était encore plein de varech.
« Oh, ce méchant piaf ! » la vieille femme cria et saisit Oisillon. Puis elle prit des ciseaux, coupa la langue du piaf en deux et le jeta de la maison. Le pauvre piaf s’envola. Peu après, le vieil homme rentra de la montagne.
« Oisillon, Oisillon ! » cria-t-il, mais ne put voir nul part son piaf bien-aimé.
Le vieil homme demanda à sa femme, où Oisillon se trouvait, mais elle répondit :
« Ce méchant piaf a mangé tout mon varech. C’est pourquoi, je lui ai coupé la langue en deux et je l’ai jeté hors de la maison. »
A ces mots, le vieil homme dit :
« Mais qu’est-ce que tu as fait ? Ce n’est pas le piaf qui est méchant, mais toi ! »
Puis il s’en alla pour chercher l’oisillon.
Le vieil homme arriva bientôt à une rivière, où un berger lavait sa vache.
« Berger, est-ce que tu as vu un piaf avec la langue coupée en deux ? » lui demanda-t-il.
« Je l’ai vu, je l’ai vu », répondit le berger.
« Mais d’abord, il faut que tu boives sept seaux pleins de l’eau avec laquelle j’ai lavé ma vache, sinon je ne te dirais pas où le piaf s’est envolé. »
Le vieil homme, qui voulait absolument revoir son piaf, se força de boire les sept seaux d’eau. Puis le berger dit :
« Continue de longer ce chemin, et tu rencontreras un garçon d’écurie. Demande-lui ! »
Peu après, le vieil homme rencontra le garçon.
« Mon garçon, est-ce que tu as vu un piaf avec la langue coupée en deux? » demanda-t-il.
« Je l’ai vu, je l’ai vu », répondit le garçon d’écurie.
« Mais d’abord, il faut que tu boives sept seaux pleins de l’eau avec laquelle j’ai lavé le cheval, sinon je ne te dirais pas où le piaf s’en est volé. »
De nouveau le vieil homme se força de boire les sept seaux d’eau. Puis le garçon dit :
« Si tu poursuis ce chemin de montagne toujours tout droit, tu arriveras à un bosquet de bambou. Là, tu trouveras la cabane du piaf. »
Le vieil homme poursuivit le chemin de montagne et entra dans le bosquet de bambou. Quand il arriva à la cabane du piaf, il cria :
Oisillon, la vieille femme était très méchante. Je suis venu pour m’excuser chez toi. »
Le piaf était très content que le vieil homme soit venu et l’invita à entrer dans la cabane et à manger. Oisillon et le vieil homme étaient très heureux et s’entretinrent pendant un long moment. Le vieil homme voulait ramener le piaf à sa maison, mais Oisillon refusa :
« Je ne vais plus jamais dans la maison où la vieille femme habite. »
Le vieil homme en fut très triste, mais il comprit aussi les sentiments du piaf. Quand le temps fut venu de se séparer, le piaf apporta deux coffres, un grand et un petit, et dit au vieil homme :
« C’est un cadeau pour toi. Tu peux choisir l’un des coffres. »
Le vieil homme dit :
« Comme je suis vieux et ne sais plus bien marcher, je préfère prendre le plus petit coffre. »
Puis il rentra. Quand il arriva à la maison et ouvrit le coffre avec sa femme, ils furent très étonnés. Dans le coffre se trouvait de l’or, de l’argent et plusieurs autres trésors. Le vieil homme raconta alors à sa femme son voyage à la cabane du piaf. Quand la femme écouta l’histoire, elle fut très fâchée :
« Pourquoi n’as-tu pas choisi le grand coffre ? »

Puis elle décida d’aller elle-même à la cabane afin de recevoir le grand coffre.
La vieille femme prit la même route que le vieil homme et bientôt rencontra le berger des vaches.

« Berger, est-ce que tu as vu un piaf avec la langue séparée ? » demanda-t-elle.
« Je l’ai vu, je l’ai vu », répondit le berger.
« Mais d’abord, il faut que tu boives sept seaux pleins de l’eau avec laquelle j’ai lavé ma vache, sinon je ne te dirais pas où le piaf s’en est volé. »
Mais la vieille femme cria :
« Quoi ? Il faut que je boive une telle eau sale ? Je ne le ferai certainement pas, parce que je connais la route et n’ai pas besoin de ton aide ! »
Peu après, la vieille femme rencontra le garçon d’écurie. De nouveau, elle refusa de boire l’eau sale, poursuivit le chemin de montagne et arriva bientôt à la cabane du piaf.

« Vieille femme, pourquoi es-tu venue ici ? » demanda celui-ci quand il vit la femme qui répondit :
« Je m’étais occupée de toi tout le temps et ainsi, j’ai voulu te voir une dernière fois. »

Le piaf avec la langue séparée invita la vieille femme à manger, mais elle dit:
« Puisque je n’ai pas assez de temps, je veux seulement recevoir mon cadeau et puis, je rentrerai tout de suite à la maison. »
Le piaf montra aussi à la femme deux coffres et lui demanda si elle voulait le grand ou le petit.
« Je sais encore bien marcher, alors donne-moi le grand coffre », répondit la vieille femme. Elle prit donc le lourd coffre et rentra.
Ayant marché pendant de longues heures et étant entre-temps devenu très fatiguée, la vieille femme décida de se reposer un peu. De plus, elle voulait voir les trésors dans le coffre. Bien que le piaf ait interdit d’ouvrir le coffre avant que la femme ne soit arrivée à la maison, elle ne put plus attendre et ouvrit le coffre. Des serpents, des scorpions et de nombreux monstres sortirent du coffre. La vieille femme fut si apeurée qu’elle en mourut.

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